Kabylie : Réflexion sur la résilience basée sur le rapport de Jacques Brandibas
Posté par kabylie libre le 3 septembre 2010
Par Brigitte Jakob
« J’aime une âme ancienne
Dont la terre porte mon sang
Dont le nom n’est pas sien
J’aime une âme violée
Que des vents violents
venus d’ailleurs
Malmènent,
Déchirent,
Tourmentent,
Une âme qui,
En dépit de tout,
chante encore…
« Anzar ! Viens et réveille cette âme !… »
—
Extrait de « Ode à mon Âme » Février 2010 Brigitte JAKOB
Il y a quelque temps de cela, j’ai été contactée par le Professeur Jacques Brandibas [1] . Il m’a demandé si je pouvais l’assister et traduire une communication qui serait présentée dans une université d’Europe de l’Est. Son travail traitait de la créolisation [2] comme un art de survivre à un traumatisme. Il s’intitule : « Résilience [3] et créolisation à La Réunion [4] ». Sa réflexion est fondée sur son observation personnelle. On y lit : « En agglutinant, en assimilant, en fusionnant des âmes individuelles, il y a naissance d’un être, psychique si vous voulez, mais une individualité psychique d’un nouveau genre. » Inévitablement, la lecture du travail de Jacques Brandibas m’a amenée à penser à la Kabylie. Pourquoi la Kabylie ? Tout simplement que la Kabylie à l’instar de la Réunion a subit une agression et une déstructuration de sa culture de fondement. Si la réflexion de Brandibas apporte des réponses à la problématique réunionnaise, il n’en reste pas moins que celle-ci apporte aussi une voie pour la restructuration de l’identité kabyle et la résilience de la société kabyle.
Publié dans Opinion | Pas de Commentaire »